Communauté de communes de Saint-Lô: y a un truc qu'on comprend pas!

Publié le par AB

Faut qu'on nous explique.

François Digard, maire de Saint-Lô et président de la communauté de communes de l'agglomération saint loise (CCASL) souhaite que la gestion des équipements sportifs relève désormais de la CCASL. En clair ce ne serait plus les élus de Saint Lô, Agneaux, ou Pont Hébert qui décideraient la couleur des sièges de tribune et la hauteur de tonte de la pelouse du stade de foot municipal; ce serait donc l'intercommunalité qui détiendrait les budgets affectés aux équipements sportifs, préalablement transférés par les communes.
Argument de François Digard: 40% des licenciés sportifs sont saint lois, 20 % habitent les communes de la CCASL, 20% viennent d'encore plus loin. En clair: la ville de Saint-Lô paye pour les autres, ce sont les saint-lois qui régalent: "apporte juste tes crampons, c'est moi qui paye le ballon, les buts, la peinture pour les lignes et les drapeaux de corner". Argument louable de François Digard, il défend le portefeuille de ses administrés.



Mais, n'est-ce pas prendre le problème à l'envers? Si seulement 40% des licenciés utilisant les équipements sportifs de Saint Lô habitent effectivement à Saint Lô, ne faut-il pas en conclure que
:
- la population saint loise vieillit, il y a moins de jeunes?
- les gens quittent Saint-Lô, ou ne s'y installent pas car les impots sont trop élévés?
- les gens quittent Saint-Lô, ou ne s'y installent pas car la ville n'est pas suffisamment attractive?

Alors que les appartements vides sont légion en ville, que l'on se plaint du manque d'animation et de quelques grandes enseignes (furieuse tendance des saint-lois à désirer leur ville comme une grande-ville! Plutôt positif, non?)... il y a pas un truc à faire, là? Ramener des habitants en ville, en particulier dans le centre, plus de monde = plus de commerces et donc plus d'animation, et plus de monde = résolution de l'équation sur la gestion des équipements sportifs. "Tu voudrais pas t'installer à Saint-Lô? Comme ça, quand on aura rangé nos crampons on ira boire un verre en ville, plutôt que tu repartes illico à Marigny, Condé sur Vire ou Saint Jean de Daye."

Simpliste? On attend vos avis. Le débat est ouvert.

Publié dans Politique

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F
Derrière l'impact en terme financier, on mutualise les dépenses pour faire payer l'usager qui est en soit un principe louable, j'aimerais connaître l'impact sur l'organisation politique : Quel avenir pour les adjoints aux sports dans les communes ? <br /> l'organisation des clubs : si on mutualise les moyens techniques et les équipements, il y aura un service coordinateur en lien avec les assos sportives qui aura donc en face de lui de multiples interlocuteurs... N'allons-nous pas du coup vers une fusion des clubs et la disparition des petits au profit des gros : demain, le foot ce sera au FC ou nulle part ailleurs/ Sur le principe pourquoi pas, mais la licence en débutant n'est pas au même tarif au FC qu'ailleurs...
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F
DE toute façon ,Monsieur a décidé,donc c'est parole d'évangile.Pas ou peu de discours possible.<br /> Mais que considére t'on en équipements sportifs.Car il y a plusieurs services de la ville qui sont touchés.Biensur le service des sports,mais aussi le service espaces verts qui emploie du personnel ,les services techniques pour les différentes réparations.
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P
Une politique sans logique pour ma part, bonne réflexion sur un point mais jamais traitée dans son ensemble avec toutes les interaction possible, c'est digaresque !!!
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J
excellente analyse<br /> <br /> mais si mon enfant veut pratiquer le volley-ball, à part saint lô, il n'y a pas de club a moins de 25 km, idem pour le basket, escrime, gymnastique.........et a de moindre km pour le hand et la natation.<br /> <br /> ces 20 % de licenciés hors ccasl sont très importants pour ces associations sportives, car hormis le fc professionnel de saint lô (qui joue en quoi déjà ?), les subventions de la ville sont assez faibles.<br /> <br /> je pense donc que c'est un devoir d'accueillir pour une ville comme st-lo des rurbains dans de bonnes conditions<br /> sans qu'ils mettent constamment la main dans le porte monnaie.
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